Symbole d’une politique culturelle jetable, la Ville de Melun enregistre la seconde disparition de l’espèce : le Dodo, c’est terminé.
Notre modèle en bois de cagette, financé par le Smitom (on préférerait des taxes sur le ramassage des ordures ménagères moins élevées) en partenariat avec notre ville, a duré le temps qu’il fallait pour faire un peu de communication politique à la sauce macroniste, c’est-à-dire toujours en méprisant le peuple.
Car cette politique de « l’art » hors les murs, en plaçant l’éphémère au cœur du dispositif, montre à quel point la culture est le cadet de leurs préoccupations. Nous préférons définitivement l’art dans les murs, dont l’exposition orchestrée par des agents des services culturels se donne pour mission de transmettre à la fois des émotions et des savoirs. Et pour longtemps !


