Historiquement présent aux municipales sur la liste du socialiste Michel Marciset, notre maire actuel propose par la suite ses services à la Droite UMP tenue par Gérard Millet tout en étant adhérent du parti centriste UDI avant de devenir adhérent d’Horizon au moment où le macronisme a le vent en poupe. Rompu aux méthodes de débauchage pour affaiblir les hommes et les femmes de conviction, il s’imagine que tous auront le même manque d’honnêteté intellectuelle dès lors que la gamelle est en jeu.
De nos jours, c’est avec cet état d’esprit que de LFI aux zemmouristes en passant par le parti socialiste et les LR, l’homme promène son costume-cravate et adresse ses roucoulades à tous en évoquant des postes d’adjoints ou de conseillers délégués, avant même d’énoncer le contenu d’un programme pour la ville préfecture du Département de Seine-et-Marne, la ville centre de la communauté d’agglomération Melun Val de Seine.
C’est ainsi qu’il proposa aux membres de Relevons Melun le poste d’adjoint à la culture et celui d’adjoint aux sports. C’est ainsi qu’il propose encore à notre ancienne « cheffe » de groupe Ségolène Durand, évincée à raison par l’ensemble de nos élus, le poste d’adjointe aux services techniques. Elle a faim et ne manquera pas de supplier à genoux sans exiger d’autres conditions que celle distribuant misérablement des places. Il proposera les mêmes fonctions à d’autres, au même moment, et se désolidarisera lorsqu’il faudra définitivement faire le tri de ses courtisans. Nombre d’entre eux auront alors comme une douleur intense au derrière.
S’il pense que tous céderont aux sirènes d’un macronisme finissant, élargissant de plus en plus aux représentants sans scrupules de courants politiques n’ayant rien en commun, il se trompe. S’il pense que se réclamer d’aucun parti précis tout en ayant des représentants d’un peu tous lui permettra de brouiller les cartes afin d’être élu, il se trompe encore. Car si les électeurs se lassent jusqu’à la nausée du spectacle de plus en plus navrant proposé par les partis, ils savent que la gestion des affaires publiques sous couvert de « en même temps » ne produit que des résultats catastrophiques. Ils réclament de plus en plus des orientations politiques claires et des mesures sans concessions; et nous y souscrivons parfaitement.
C’est bien ainsi que la Ville de Melun se relèvera du bilan de Kadir Mebarek, premier adjoint aux finances depuis 2008 puis maire non élu à la faveur du départ de son acolyte Louis Vogel. S’il continue à clamer son prétendu amour pour la ville, nous observons que son bilan l’a conduit lui-même à faire le choix de vivre en famille ailleurs. Nous le subissons chaque jour, le déclassement de notre ville est avant tout le résultat de son œuvre revêtant les axes principaux suivants :
– explosion de l’insécurité, des trafics et des incivilités
– endettement record de la ville à 100 millions d’euros annihilant ses capacités à évoluer sans les aides publiques (qui deviendront de plus en plus rares) de l’Etat, de la Région Ile-de-France, du Département de Seine-et-Marne …
– déclin économique et animation commerciale en souffrance
– pression fiscale locale rebutante
– politique culturelle et sportive en fort déclin
Mais la paupérisation généralisée de la Ville de Melun n’est pas une fatalité à condition de mettre en œuvre une politique municipale en rupture avec celle menée jusque-là. A l’inverse, nous savons que les gamelles de Kadir Mebarek ne servent depuis des années qu’une soupe bien rance.

